DU CHATELE
T DE PARIS.                                          573
bourgeois de Paris, et à Perrette Malhoste, ses père et mère, n'avait d'autre but que t-d'em­prunter son nom, ad ce que soubz son nom les arrérages deubz par ung fermier d'icelle ■ peussent estre poursuiviz par devant mons' le prévost de Paris, ou son lieutenant conser­vateur, souBz umbre et faveur de luy, recon­gnoissant qu'il estoit lors d'icelle donation escollier estudiant en l'Université de Paris, en quoy sesdictz père et mère n'avoient au­cunement voulu riens donner audict recon­gnoissant à leur préjudice, ne au desadvan-taige de ses frères et sœurs n, et promesse de rapporter à leur succession la somme de 1,200 livres tournois, promise par ses parents en avancement d'hoirie. — 7 janvier 15 53 (fol. 206 v°).
4492. — Jean de Vigne, écuyer, et Claude Milles : contrat de mariage. Par ce contrat ""Geoffroy de Vigne, licencié cn lois, lieutenant général pour le Roi du château de Souvigny, seigneur de Chezy et de la Vivert, et Claudc dc Chamelet, sa femme, père et mère de Jean de Vigne, donnent à leur fils les château, terre et seigneurie de Chezy (près Chevagnes) -et plusieurs domaines et métairies en la pa­roisse de Souvigny, avec le bétail ét le mobi­lier qui s'y trouvent. De plus, Jean Milles, licencié ès droits, lieutenant général pour le Roi du bailli de Bugey, en la ville de Belley en Savoie, seigneur de la Petite-Matrée, près Souvigny, et Marie Cardon, sa femme, père N et mère de Claude Milles, donnent à leur fille la terre et seigneurie de la Petite-Matrée, lez Souvigny en Bourbonnais, avec le bétail et blé s'y trouvant, et divers prés et étangs en dépendant, et promettent de payer aux futurs époux, dans le délai de 4 mois, une somme de 4oo écus d'or. En outre Marie Cardon donne à Claude Milles, sa fille, ainsi qu'à Jeanne Milles, sœur de la future, une maison à Paris, près Ie Petit Pont, au coin de la rue de la Huchette, du côté de la bou­cherie de Gloriette, louée 190 livres tour-
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100 arpents de terre' à Moussy-le-Neuf. —: 11 août 15 48 (fol. ao 1).
4488. —Pierre Olivier, voiturier par terre, demeurant à Paris, -rueFrémanteau-., et Fran­çoise Doynet, sa femme : cession et transport à Nicolas de Florence, maltre joueur d'instru­ments à Paris, de leurs droits sur Ia succession de Bernarde Prévost., leur belle-mère et mère, moyennant payement de 67 livres io sols tournois. — 9 janvier 155 3 (fol. a 02 v°).
4489.   — Jean Daluys, manouvrier à -Saintë-Loge en Puysaye», momentanément à Paris : donation à Jean Sollet, marchand drapier, bourgeois de Paris, de ses droits sur la succession de Laurent Balle, marchand, bourgeois de Paris, acquis de Jeanne Le Blanc, veuve de Jean Coullon, sa nièce. — 9 janvier 1553 (fol. ao4).
4490.  — Jean Lestelle, docteur en méde­cine à Paris : cession et transport à René Les­telle, marchand drapier, bourgeois de Paris,et à Perrette Malhoste, sa femme, ses père et mère, d'une maison avec jardins à Verneuil (près Mormant), sur la grande rue, et de terres et prés au terroir de Verneuil, avec promesse par lesdits René Lestelle et sa femme de payer à Jean Lestelle et à Jeanne Salomon, sa femme, la somme de 1,ooo livres tournois, «el ce au feur et ainsi qu'ilz en auront affaire, pour subvenir à les entretenir de leurs vivres, et pour ayder à faire"passer ledict me Jehan Les-lelle docteur en Ia Faculté de médecyne à Paris, ou autrement en faire ce que bon leur en semblera ji , cette somme de 1,000 livres faisait Ie complément des i,aoo livres pro­mises en avance d'hoirie audit Jean Lestelle, lors de son contrat de mariage. — 2 4 dé­cembre 155a (fol. ao4 v°).
4491. — Jean Lestelle, docteur en la Fa­culté de médecine : déclaration portant que les cession et transport par lui faits, le 24 dé­cembre 155a, d'une ferme et métairie à Ver­neuil, à René Lestelle, marchand drapier,